Paroisse Colomiers

centre-paroissial@orange.fr ; J.C. Cabanis : n° 06 71 58 37 81 ; P. Desbois : 07 77 26 51 39

Le confinement : la retraite spirituelle forcée ? - une paroissienne

(Accueil)

Nous subissons ce confinement, n’est-ce pas ? Accueillir ce temps d’arrêt, ce temps du confinement, peut-être une bonne attitude mais jamais facile. Essayons… Cela étant dit nous n’y entrons pas tous dans les mêmes conditions (déjà porteur d’une maladie, très âgé, anxieux, solitaire, en couple, en famille nombreuse, quelles ressources ?, quel logement ?...)

Ce temps d’arrêt interroge : L’incertitude de l’évolution de Covid-19, la mort… les questions sur l’avenir nous invitent à faire le point sur nos vies. Quel chemin, avons-nous parcouru ? Sommes-nous dans la bonne direction ? Est-ce que notre vie est en adéquation avec nos objectifs, nos désirs profonds ?... A présent, qu’est-ce que nous souhaitons changer, améliorer, faire évoluer, tailler, couper ? Nous laissons-nous travailler, modeler par le CREATEUR ? (faire et se laisser faire)

Pouvons-nous (chacun pour sa part) changer quelque chose dans notre vie, dans notre comportement pour un meilleur respect de l’humain, de l’environnement ? Oserons-nous la fraternité ? Dans quel monde souhaitons-nous vivre ? Que pouvons-nous préparer et mettre en œuvre pour la suite ?

En tant que croyant, posons la question : où est notre Dieu d’amour dans ce terrible événement ? Grâce à l’évolution informatique, malgré la distance géographique, nous pouvons suivre les célébrations eucharistiques en temps réel. Bien entendu, les contacts humains nous manquent.

En réponse aux dégâts causés par le Covid-19, il peut être fait appel au meilleur de notre humanité :

  • Lorsque la recherche est au service d’autrui et contribue au bonheur de tous sans aucun calcul
  • Lorsque des trésors d’inventivité permettent à la société de mieux vivre, d’être soulagé de certains maux et de résoudre des problèmes
  • Lorsque des personnes cherchent à construire de la solidarité, apportent des aides aux sansabri, aux étudiants isolés…
  • Nous pouvons également applaudir encore et encore tous ceux qui soignent, consolent, guérissent, nourrissent, enseignent… et tous ceux qui d’une façon ou d’une autre participent et permettent à cette belle chaîne d’exister, et de bien fonctionner.

C’est aussi l’occasion de prendre du temps pour avancer sur le chemin de la conversion, même si le rythme et le mode du fonctionnement sont autres, nous restons des pèlerins en marche

Ce temps où nous sommes plus disponibles, nous offre à voir, admirer, comprendre, apprendre, sentir, écouter la beauté, la variété, la fécondité, et la sagesse de la terre qui nous raconte la vie « Et DIEU vit que cela était beau ».

Pensons – nous à privilégier des espaces réservés à la lecture de la Parole de Dieu, à la méditation, à la contemplation…à la prière personnelle et communautaire ? Dans nos déserts, ces  temps-là sont nos oasis. Nous y trouverons de la verdure, des fleurs et des fruits, du soleil, une douce lumière de la fraîcheur et l’eau…la source. L’eau qui lave, purifie, abreuve, désaltère, irrigue nos terres trop sèches, trop dures, trop arides. Jean 4,14 : « qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, elle deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle »

« S’il te plaît Seigneur, donne-moi cette eau »

Vivement que le virus, le confinement et sa suite de malheurs soient très éloignés de nous. Nous pourrons réinventer des « demains » plus beaux, plus grands… Et retourner souvent dans les oasis, petites retraites à la source vivifiante éclatante de vie… Nous traverserons sûrement d’autres épreuves et…si nous n’avions plus jamais faim, plus jamais soif ?...

Après ce cruel, brutal et long confinement, allons-nous opter – si nous n’avons pas d’obligations professionnelles – pour un dé-confinement plus calme ? Et à la manière de la tortue de JEAN DE LA FONTAINE «allons-nous nous hâter avec lenteur » ? Ce choix appartient à chacun(e) de nous, dans le respect de tous.

Quoi qu’il arrive, faisons notre devoir, ce qui semble être le mieux, à la lumière de l’Esprit-Saint. Puis avec Marie, nous pourrons die notre « oui » et avec Jésus, nous ajouterons « Père, que ta volonté soit faite et sa volonté deviendra FÊTE. Parce que la volonté du DIEU, le PERE n’est pas celle d’un fouettard  mais celle du DIEU d’Amour »

Une paroissienne

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
O
Bonjour et merci pour cette réflexion qui nous invite à une pause dans la pause. Cette invitation est appréciée !
Répondre
P
Merci Olivier Chancel de tout coeur pour ce commentaire. Bonne journée du 1er mai