21 Avril 2017
- Béni-soit Dieu, je lui souhaite du bien, c'est le sens de "bénir". En tant que Père de notre Seigneur Jésus Christ. Dieu est ce Père dans sa grande miséricorde… J'entends ce texte le dimanche suivant Pâques que Jean-Paul II a placé sous le signe de la Miséricorde. Dans la bible, la miséricorde, c'est le tressaillement d'amour qui vient des entrailles de Dieu qui est à la fois père et mère, un bouillonnement de tendresse pour nous, pour moi. Le mot hébreu traduit par "miséricorde" évoque cet amour qui prend Dieu dans les profondeurs de ses tripes.
- Pierre écrit que la miséricorde de Dieu, c'est une oeuvre de renaissance venant de la résurrection de Jésus. Jadis, les nouveaux baptisés de Pâques, les chrétiens "nouveaux nés" de Pâques, portaient le vêtement blanc reçu à leur sortie de l'eau baptismale jusqu'à ce dimanche. Ce vêtement est comme le signe de la vivante espérance dont parle l'apôtre. Les chrétiens destinataires de la lettre en avaient besoin, les temps étaient difficiles pour eux, et ils le sont toujours pour nous. Pierre invite à regarder au-delà de ce temps, au loin, vers un héritage éternel, réservé dans les cieux, jusque dans les derniers temps. Il y a un "pays" accueillant à l'horizon de notre monde. Un horizon dont je suis certain, le moment où le dernier voile sera enlevé sur Jésus Christ, où (le texte le sous-entend) je le verrai en toute clarté. En ce moment, c'est le temps de l'amour et de la foi, de l'abandon de confiance au Christ, sans le voir encore. Jésus dit à Thomas dans l'Evangile de ce jour : Heureux ceux qui croient sans avoir vu.
- Et c'est alors, malgré tout, la joie dans la foi (cinq fois le mot foi). C'est le fruit de la miséricorde de Dieu, une joie de nature surnaturelle. Même dans les temps difficiles pour le monde et pour l'Eglise, même au milieu des épreuves... Pierre dit que ces épreuves sont comme des entrainements pour la foi, pour muscler ma foi. Ou comme des feux purifiant l'or que je suis.
- Ma réflexion, ma prière, ma foi, mon espérance, mes actions... Pour moi, Dieu n'est-il que Miséricorde ? Ma vie de baptisé, une renaissance à réactualiser sans cesse ? Je peux repenser à l'histoire de ma vie, avec ses aléas de toutes sortes, en joies et en tristesses. Ma place dans la communauté paroissiale et autres sortes de groupements : je peux méditer la première lecture qui me présente la communauté idéale... Le psaume de ce jour peut m'aider à prier.
Paul C.