Ce qu'ont vécu les jeunes de l'aumônerie, le 7 mars 2020, à l'église Ste-Bernadette
Pendant cette période, encore plus intensément que chaque dimanche, nous pouvons simplement dire « je me reconnais pécheur. ».
Par mon intolérance vis-à-vis de ceux qui sont différents de moi, ou pensent autrement que moi…
Par mon indifférence devant ceux qui, près de moi, ou loin de moi, sont blessés par la vie…
Par mes jugements portés sur les apparences, sans chercher à comprendre, ni à voir le cœur…
Par mes regards qui condamnent…
Par mes gestes, mes pensées qui avilissent l’autre…
Par mes mains fermées qui m’empêchent de partager…
Par mes refus de pardonner…
Par mon manque d’intérêt vis-à-vis de ce que vivent les hommes et les femmes de notre temps...
Quand nous avons conscience de ces manquements, nous pouvons nous tourner vers Dieu notre Père, riche en miséricorde et plein d’amour et dire :
Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères
que j’ai péché,
en pensée, en parole, par action et par omission.
Oui, j’ai vraiment péché.
C’est pourquoi, je supplie la Vierge Marie,
les anges et tous les saints,
et vous aussi, mes frères,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Nous pouvons choisir de nous confesser auprès d’un prêtre et recevoir à travers lui le signe de réconciliation de Jésus pour renouer l’alliance d’amour qu’il y a entre Dieu et nous.
Car comme l’a dit le pape François , « (…) le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, c’est un don de l’Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité. » (AUDIENCE GÉNÉRALE, Place Saint-Pierre, Mercredi 19 février 2014).
C’est cette démarche que les jeunes de l’aumônerie ont suivie samedi 7 mars à Ste Bernadette. Accompagnés de leurs animateurs, ils se sont tournés sur eux-mêmes, ils ont pris conscience de leurs pêchés et se sont confessés auprès d’un des quatre prêtres venus les assister.
Chaque jeune s’est ensuite engagé à faire une bonne action et ensemble, ils ont réalisé un soleil pour faire rayonner leur foi et leurs engagements. C'est le soleil qui rayonne derrière le Christ transfiguré.
Les animateurs de l'aumônerie
